| Assis sur l'unité de till recouvrant le socle rocheux, l'esker est composé de sédiments fluvioglaciaires, incluant sables, graviers, cailloux et une plus ou moins grande quantité de blocs et peu de sédiments fins tels les silts et argiles. L'aquifère confiné désigne la partie de l'esker qui est situé en dessous de 344 m et est recouvert par une unité d'argile. Des dépôts littoraux, suivis de dépôts organiques recouvrent la couverture d'argile. Ces dépôts recouvrant l'esker assure une bonne protection de l'aquifère contre les contaminations de surface, limitant la vulnérabilité de l'aquifère. L'esker est rechargé par les précipitations qui pénètrent jusqu'à l'aquifère confiné à partir de la partie sommitale de l'esker. Une fois dans le système, l'eau circule du centre de l'esker jusque vers ses bordures, formant la composante transversale de l'écoulement. Lorsque le niveau d'eau est équivalent ou supérieur à l'élévation de la limite esker/argile (sable/argile), l'eau souterraine sort du système aquifère sous forme de résurgences diffuses ou ponctuelles. Parmi les sources, on retrouve celles de Crépeault et de Saint-Mathieu. L'apparition de tourbières en bordure de l'esker est associée, à certains endroits, à des résurgences diffuses de l'aquifère de l'esker. Les eaux situées dans l'aquifère confiné sont modernes à intermédiaires (50 à 6000 ans BP). Elles sont caractérisées par leur excellente qualité. |
| Assis sur l'unité de till recouvrant le socle rocheux, l'esker est composé de sédiments fluvioglaciaires, incluant sables, graviers, cailloux et une plus ou moins grande quantité de blocs et peu de sédiments fins tels les silts et argiles. L'aquifère libre désigne la partie sommitale de l'esker qui est situé au-dessus de 344 m. Considérant qu'aucun dépôt ne recouvre l'esker, l'aquifère libre est vulnérable aux contaminations par la surface. L'esker est rechargé par les précipitations qui pénètrent dans l'aquifère libre. Une fois dans le système, l'écoulement des eaux comprend deux composantes; longitudinale et transversale. Cette dernière est associée à l'aquifère confinée. La composante longitudinale est celle qui semble contrôler majoritairement l'écoulement et désigne l'écoulement dans l'aquifère libre. L'eau s'écoule du sud, à partir du haut topographique rocheux, vers le nord au moins jusqu'à Eska. Plus au nord, entre les pompages d'Amos et d'Eska, il est difficile de déterminer les directions d'écoulement puisque la surface piézométrique est relativement plane. Dans la partie nord de la zone à l'étude, l'eau circule vers le sud en direction du captage d'Amos. Il est aussi possible d'identifier trois lignes de partage des eaux dont une qui correspond à la remontée ponctuelle du socle rocheux. Cette limite, située entre les pompages d'Amos et d'Eska est mobile. Son emplacement est influencé par le pompage et n'est pas étanche. Il existe donc deux sous-bassins, soit celui d'Eska et celui d'Amos, tous deux interconnectés. Les deux autres lignes de partage des eaux sont situées dans l'extension sud de l'esker et dans la partie nord de la zone d'étude. La ligne de partage des eaux au nord semble aussi être mobile et peut donc se déplacer selon les taux de pompage de la ville d'Amos. Les eaux souterraines sont donc exploitées à des fins municipales par la ville d'Amos et pour l'embouteillage par Eska. Elles sont caractérisées par une qualité impressionnante. Au centre de l'esker, elles sont modernes (plus jeunes que 1950), tandis qu'elles sont considérées fossiles (plus de 6000 ans AA) à la base de l'esker. |
Réseau d'information sur les eaux souterraines