Système aquifère Châteauguay

Système aquifère

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Projet
Châteauguay

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Description de l'unité Système aquifère Châteauguay

Mise-à-jour:2013-06-18
Le secteur de Châteauguay comprend deux types d'aquifères soit l'aquifère au roc fracturé et les aquifères superficiels. L'aquifère au roc fracturé est présent sur tout le territoire. Il est composé de différentes unités géologiques. À la base, il y a une unité de grès (Formations Covey Hill et Cairnside), suivi d'une unité interstratifiée de grès et de dolomie (Formation de Theresa), surmontée d'une unité de dolomie (Formation de Beauharnois). Cet aquifère est quasi-totalement recouvert par une couche de till. Le till a pour effet de confiner l'aquifère au roc, diminuant la vulnérabilité du milieu. D'autres dépôts quaternaires de faibles étendues sont présents. Ces dépôts désignent les aquifères superficiels lorsqu'ils sont grossiers, ont une conductivité hydraulique élevée et reposent directement sur le socle rocheux. Ces dépôts incluent: les sédiments alluviaux, éoliens, littoraux et fluvio-glaciaires, par exemple l'esker de Mercier. Les deux aquifères (superficiel et au roc fracturé) sont connectés seulement aux endroits où les sédiments glaciaires et marins sont absents. Au niveau régional, l'eau s'infiltre dans les zones de recharge au Mont Covey et dans la zone semi-confinée au pied de ce mont. L'eau s'infiltre par les fissures et fractures verticales et s'écoule vers le nord, circulant horizontalement le long des lits des roches sédimentaires. Les résurgences se situent au contact entre le lit des rivières et les roches sédimentaires. La résurgence principale est la rivière Châteauguay, mais les eaux souterraines se jettent également dans des milieux humides, autres cours d'eau et le fleuve Saint-Laurent. L'eau souterraine est également employée à des fins municipales, agricoles, de carrières, domestiques et autres. Mis à part des problèmes de contamination à l'endroit de l'esker de Mercier, l'eau souterraine est de bonne qualité mais présente un problème de salinité.
Physiographie
Région hydrogéologiquePlate-forme du St-Laurent
Contexte hydrogéologique
ReliefL'élévation du sol varie de 22 m sur les berges du fleuve Saint-Laurent à 1160 m au sommet du mont Lyon. Le mont Covey Hill atteint 340 m. De la base du mont Covey, une plaine s'incline en pente douce vers le fleuve Saint-Laurent. Vers le sud, le relief évolue de ondulé à montagneux.
Aire3395.00 km2
Lithologie
DescriptionDe la base au sommet les unités géologiques passent de grès (Formations Covey Hill et Cairnside) à une interstratification de grès et de dolomie marine (Formation de Theresa). Le grès diminue progressivement, faisant place à une succession de dolomie laminée (Formation de Beauharnois). Une couche de till recouvre la quasi-totalité du territoire. D'autres dépôts quaternaires de faible étendue sont présents.
Source
Aquifère
AquifèresListe des aquifères: aquifère au roc fracturé aquifère de l'esker de Mercier Les deux aquifères sont connectés seulement aux endroits où les sédiments glaciaires et marins sont absents.

Propriétés de l'unité

Aquifère superficiel
Valeur typique:poreux
Description Les aquifères superficiels comprennent les dépôts quaternaires grossiers reposant directement sur le socle rocheux et ayant une conductivité hydraulique élevée. Ces dépôts incluent: les sédiments alluviaux, éoliens, littoraux et fluvio-glaciaires, par exemple l'esker de Mercier.
Source Survol Hydrogéologique de l'Aquifère Transfrontalier du Bassin Versant de la Rivière Châteauguay, Canada - États-Unis
Aquifère rocheux
Valeur typique:fracturé
Description L'eau s'infiltre par les fissures et fractures verticales et circule ensuite horizontalement le long des lits.
Source Atlas du bassin versant de la rivière Châteauguay
Confinement
Valeur typique:confiné - semi-confiné - libre
Description Au mont Covey Hill, l'aquifère est en condition de nappe libre. Au pied de ce mont, les dépôts de till générent des conditions de nappe semi-confinée. Dans les secteurs d'altitude inférieure à 60 m, la nappe est confinée due aux dépôts argileux et silteux.
Source Atlas du bassin versant de la rivière Châteauguay
Épaisseur du dépot superficiel
8 m Étendue: [0 à 55] m
Épaisseur de l'unité hydrogéologique
Description Épaisseur moyenne des unités hydrogéologiques Covey Hill: 200-500 m Cairnside: 100 m Formation de Theresa et Beauharnois: 50-100 m Laval Formation: 100 m
Profondeur des puits
34.1 m Étendue: [0.6 à 573] m
Conductivité hydraulique des unités rocheuses
0.009376 m/s Étendue: [0.000564 à 0.123687] m/s
Methode Les données originales de la conductivité hydraulique (K) étaient présentées sous le format log(K). L'opération exp(logK) a permis de convertir les valeurs. Cependant, les unités de mesures sont inconnues.
Précipitation régionale
953 mm/y Étendue: [630 à 1485] mm/y
Description Les précipitations sont très variables sur le territoire. Elles tombent sous forme de neige de décembre à mars.
Source Atlas du bassin versant de la rivière Châteauguay
Évapotranspiration régionale
491 mm/y Étendue: [301 à 631] mm/y
Ruissellement régional
192 mm/y Étendue: [84 à 640] mm/y
Recharge régionale
99 mm/y Étendue: [0 à 404] mm/y
Résurgence régionale
Description La résurgence principale est la rivière Châteauguay. Un volume d'eau souterraine d'environ 234M m3/an se jettent dans les cours d'eau, milieux humides et dans le fleuve Saint-Laurent.
Utilisation de l'eau souterraine
Valeur typique:poreux - fracturé
Description Municipal (aqueducs): 11,83M m3/an (38%) Agriculture: 8,18M m3/an (26%) Carrières: 4,66M m3/an (15%) Domestique (puits privés): 3,51M m3/an (11%) Traitement des eaux de l'esker de Mercier: 1,56M m3/an (5%) Préparation des aliments: 0,55M m3/an (2%) Embouteillage: 0,56M m3/an (2%) Tourisme et récréatif: 0,18M m3/an (1%) Cela représente plus de 30M m3/an.
Vulnérabilité de l'aquifère
101.33 Étendue: [50 à 190]
Methode La valeur typique correspond à la moyenne.
Qualité de l'eau souterraine
Valeur typique:saline - douce - dure - mixte
Description Le principal type d'eau pour toutes les unités hydrogéologiques est CA-HCO3. L'eau saline est celle de la mer de Champlain. Les processus principaux chimiques observés sont: mélange entre l'eau douce et l'eau saline (stagnante; dissolution d'halite (possible), dolomite et gypse; dissolution de Fe-Mn et F-Sr. Les eaux l'esker de Mercier sont contaminés par des hydrocarbures.