Caractérisation hydrogéologique régionale du système des aquifères fracturés du sud-ouest du Québec (AFSOQ)

Période:2000-04-01 à 2003-03-31
Description:
Le système aquifère du sud-ouest du Québec dans le secteur des Basses-Laurentides se compose principalement de roches sédimentaires fracturées cambro-ordoviciennes, appartenant à la province géologique des Bases-Terres du Saint-Laurent. L'unité la plus transmissive de l'aquifère se situe au sommet de la séquence rocheuse. Elle contient des roches très fracturées et une couche de sédiments quaternaires d'origine fluvioglaciaire. Le plancher de l'aquifère se situe à 100 mètres de profondeur, où les roches deviennent moins perméables, et son toit se compose de till et argile quaternaires. En termes de qualité reliée à la santé, le bilan des dépassements des critères chimiques gouvernementaux indique que l'eau souterraine est de bonne qualité sur la majeure partie du territoire. À l'échelle régionale, l'eau souterraine est très peu contaminée par les activités humaines. Le territoire d'étude a été subdivisé en 7 secteurs classés sur une échelle de qualité relative. Sur cette base, les secteurs où l'eau souterraine est de meilleure qualité sont ceux de Saint-Hermas, rivière du Nord et de Lachute/Saint-Janvier, Sainte-Monique/Saint-Eustache et Saint-Vincent. Les secteurs les plus vulnérables à la contamination depuis la surface du sol couvrent environ 35 % du territoire étudié. Le 65% restant est naturellement protégé par les couches imperméables de till et d'argile. L'utilisation anthropique de l'eau souterraine pour la période d'étude est de 14.8x106 m3/an, soit une lame d'eau équivalente de 11 mm/an sur l'ensemble du territoire. La majeure partie de l'eau souterraine est utilisée pour la consommation humaine d'eau potable (42%) et l'exploitation des carrières (37%), tandis que les activités agricoles consomment de manière modérée (17%). On constate que l'irrigation des terrains de golf (~1%) et l'embouteillage commercial (3%) représentent une petite partie de l'utilisation actuelle. Le taux annuel d'extraction d'eau par la population est jugé durable puisque le rabattement qu'il entraîne est faible et ne dépasse pas la fluctuation moyenne naturelle des niveaux piézométriques. Dans certains secteurs les débits annuels pourraient être augmentés jusqu'à 26x106 m3/an de façon durable.

Gestionnaire de projet

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Ressources

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Ressources dans la BDNES

Liste des informations disponibles dans la Base de données nationale sur les eaux souterraines.

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